Utilisée depuis l’antiquité pour la construction, la chaux revient sur le devant de la scène dans le domaine de la déco. On lui prête de nombreuses qualités : elle régule très bien l’humidité et prévient les moisissures. De plus, elle possède une très bonne tenue dans le temps et sa texture apporte un aspect chaleureux aux surfaces qu’elle recouvre.

Travaillée sous forme d’enduit, la chaux est idéale pour rénover des murs anciens qui présentent de nombreuses aspérités – que le papier peint ou la peinture ne peuvent pas cacher.

Deux grandes catégories de chaux naturelle existent. La chaux aérienne qui durcit à l’air et la chaux hydraulique (également appelée « NHL ») qui durcit au contact de l’eau et utilisable pour réaliser de l’enduit. Enfin, vous avez la possibilité d’ajouter des pigments et de colorer votre enduit.

S’il est facile d’utilisation, l’enduit à la chaux demande toutefois de passer 3 couches successives sur votre surface.

Une première sous-couche, appelée « le gobetis », est une couche semi-liquide qui va permettre d’accrocher correctement les couches suivantes. Pour obtenir le gobetis, comptez 2 à 2,5 volumes de sable pour 1 volume de chaux.

La seconde couche ou « dressage » est une couche assez épaisse, environ 12 mm : elle va vous permettre de donner du volume et de masquer les irrégularités de votre surface. Laissez cependant et délibérément beaucoup de rugosité lors de l’application de cette couche, ce qui favorisera la tenue de la couche de finition. Comptez cette fois ci 3 volumes de sable pour 1 volume de chaux.

Enfin la troisième et dernière couche ou « finition » est à appliquer au moins une semaine après le dressage. Elle vous permet d’obtenir l’effet lissé de votre choix. Comptez 1 à 1,5 volumes de sable pour 1 volume de chaux.

Plus de conseils !

L’enduit à la chaux peut être appliqué sur les surfaces suivantes : plâtre, crépis, brique, béton ou encore les enduits minéraux.

Pensez à bien « nettoyer » votre surface avant d’entreprendre tout travaux…

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